Des
français qui réussissent dans l'industrie du spectacle aux
Etats-Unis il y en a, bien que les média français n'en fassent que
très rarement écho... Christophe Vacher est un artiste peintre et
illustrateur qui s'est imposé dans le monde de l'animation
américaine depuis plus de 20 ans en travaillant avec des studios
prestigieux.
Voici une interview de ce grand artiste réalisé
à l'occasion de sa venue en France et plus précisément à Epinal
en mai 2012 pour le festival “Les Imaginales”.
MiB : Bonjour Christophe. Peux-tu te présenter aux lecteurs de ce blog ?
Christophe
Vacher : Je m’appelle Christophe Vacher, je suis Français
d’origine et travaille depuis 1989 dans le milieu du cinéma
d’animation. En 1996, en plein milieu du “Nouvel Age d’Or” de
l’animation, je suis parti de France et me suis installé à Los
Angeles, dans la partie nord de Hollywood, où je réside depuis.
Je suis passé par de nombreuses positions dans le dessin animé, depuis les séries TV jusqu’aux films long-métrage, sur lesquels j’ai passé la majeure partie de ma carrière. J’ai commencé par le design de personnages et de décors en série TV, puis le décor (qui était alors peint à la main sur carton avec de la peinture acrylique, et qui est maintenant peint avec Photoshop lorsqu’il n’est pas en 3D), chef décorateur, concepteur artistique sur long-métrage, et enfin, directeur artistique/Production Designer.
J’ai
gagné un Emmy Award en 2011 pour ma direction artistique sur la
série TV “Transformers Prime” (qui devrait normalement bientôt
arriver en France) et ai été nominé aux Annie Awards (l’équivalent
des Oscars pour le cinéma d’animation) en 2010 pour ma direction
artistique sur le film long-métrage “Numéro 9”.
J’ai également développé mes peintures personnelles pour galeries d’Art depuis 1996, et continue à ce jour.
En
1988, tu as organisé avec René Sol une exposition sur l'histoire de
la BD et tu y as rencontré Philippe Caza... avais-tu des projets
avec lui ?
C.V.
: Wow, tu es vraiment bien renseigné sur mon passé. Oui, en
effet, j’ai organisé cette expo il y a 24 ans (ça fait si
longtemps, et je m’en rappelle comme si c’était hier) en 1988
avec René, qui nous a malheureusement quitté depuis. À cette
époque, je n’étais qu’un petit étudiant en Art qui rêvait de
bandes dessinées, de peinture, de films et de dessins animés.
Cette exposition était organisée dans le cadre du premier Festival de l’Imaginaire en Auvergne, présidé par mon ami écrivain de science-fiction Jean-Pierre Fontana (qui est aussi le président-fondateur du Grand Prix de la Science-Fiction Française -créé en 1974 devenu, depuis 1988 le Grand Prix de l'Imaginaire.
À l’occasion de ce festival, je rencontre donc Philippe Caza, et nous gardons contact. En 1989, il me propose de créer une série d’Heroic-Fantasy avec lui (lui au scénario, moi au dessin).
Il
écrit un synopsis et un premier chapitre. Mais les dieux de la BD et
du dessin animé en avaient décidé autrement: la même année, je
rentre dans l’animation, et ma carrière dans le cinéma commence.
Je
me vois dans l’obligation d’abandonner le projet avec Philippe
Caza, qui verra néanmoins le jour en 1993 avec le dessinateur
Patrick Lemordan. La série se nomme “Amiante”.*
Tu
montes à Paris en 1989 et tu travailles très vite dans l'animation
pour IDDH. Dans quel domaine travaillais-tu et pour quelles séries
animées ? Le résultat final de ces séries TV te convenait-il ?
C.V.
: En fait, en 1989, je suis engagé par la compagnie IDDH, qui
avait introduit “Goldorak” (la première série TV animée
Japonaise) en France. Ils m’envoient à Angoulême, et mon premier
job est de faire du design de personnages et de décors sur “Les
Tortues Ninja”(produit en partenariat avec les US). Après quelques
mois, je commence à peindre du décor couleur sur “Prince Valiant”
et “Bucky O’Hare”, et la compagnie m’envoie dans leurs
nouveaux studios à Blois. Là-bas, je fais principalement du travail
de conception et pré-production pour les nouvelles séries en cours
et à venir: “Highlander”, “Conan l’aventurier”,
“Draculito”, “Back to the Future”, “Les Mille et une
nuits”, etc...
Le résultat final de ces séries était de qualité variable. Mais à l’époque, il était plus difficile de contrôler la qualité produite par les studios asiatiques partenaires, surtout pour de la série TV qui demande une vitesse de production intense, et les moyens de communication étaient beaucoup plus lents et coûteux.
Finalement,
je quitte IDDH et monte à Paris pour de bon. Je travaille pour
différents studios (Typhoon, Le DAF, etc...) avant d’être engagé
par les studios Disney.
Tu
rentres aux studios Disney de Montreuil dirigés par les frères
Brizzi en 1993. Etait-ce l'envie de rentrer dans une société
française qui travaillait pour Disney ou juste pour changer de
studio, et sur quoi as-tu travaillé ?
C.V.
: Je dois dire que l’attrait des studios Disney était très
fort. L’aspect qualitatif visuel de leurs films fût une
motivation importante. Quoique l’on puisse penser de Disney, le
professionnalisme et la qualité artistique (tout au moins la qualité
artistique classique) sont de très haut niveau.
Ce qui m’intéressait, c’était de pouvoir être en contact avec d’autres artistes qui avaient été formés de cette manière classique. Et j’y ai appris énormément.
J’ai travaillé sur “Dingo et Max”, le court-métrage “Runaway Brain” et le long-métrage “Le Bossu de Notre-Dame” (décor ci-dessous).
Quand
Disney Feature Animation prend le contrôle des studios de Montreuil,
les restructure et envoie ses propres superviseurs, est-ce que cela a
une influence sur ton travail ?
C.V.
: Complètement. Mes deux principaux mentors à cette époque
étaient Ian Gooding et Dan Cooper, deux artistes incroyables. Grace
à eux, le département de décor couleur fit en quelques mois des
progrès incroyables.
Et c’est seulement après avoir été (re)formés de cette manière que nous avons réellement compris quelles lacunes artistiques nous avions. Je n’oublierai jamais cette période de ma vie.
C'est
toi qui as demandé à travailler aux studios Disney de Burbank aux
USA et tu t'y es installé en 1996. Rétrospectivement, comment as-tu
vécu cette expérience professionnelle et sur quels films as-tu
œuvré et à quel poste ?
C.V.
: Emotionnellement, c’était comme si j’entrais dans un rêve.
Je me rappellerai toujours de mon arrivée à Burbank, le 28 Mars
1996 à 8h du soir. Après avoir quitté le froid de Paris le matin,
les températures étaient très douces, tout était très vert (en
fait, Mars et Avril sont les mois les plus verts à LA, après la
saison des pluies). Professionnellement, c’était un nouveau
départ, une porte ouverte sur de nouvelles aventures. J’ai
commencé de travailler sur “Dinosaure” en tant que concepteur
artistique, puis après quelques mois, je suis passé sur “Fantasia
2000” sur la séquence incroyable de “L’oiseau de feu” sur la
musique de Stravinsky. Le segment était réalisé par les frères
Brizzi, qui avaient un style très dramatique, ce qui me convenait
tout-à-fait. Par la suite, j’ai travaillé sur “Hercule”,
“Tarzan” et “La Planète au Trésor”.
Tu as travaillé 9 ans pour Disney, aussi quand la
décision à été prise en 2004 d'arrêter l'animation 2D, comment
as-tu vécu cela ?
C.V.
: En fait, en comptant mon travail sur le film “Il était une
fois”, sur lequel je suis revenu travailler pour Disney en 2005,
j’ai travaillé 10 ans pour la souris. En fait, vis-à-vis de
l’animation 2D, j’avais déjà des craintes en 1999. Je pensais
que je ne m’adapterai jamais à la 3D, mais c’est seulement un
outil différent. C’est à nous, artistes, de savoir comment
utiliser cet outil pour le rendre intéressant.
En
fin de compte, je me suis très bien réadapté, et à un moment
donné, je me suis arrêté de travailler complètement pour suivre
un programme complet de 3D pendant 1 an et demi.
Je ne crois pas que l’animation 2D soit totalement morte. Je crois qu’elle va revenir sous d’autres formes. Beaucoup de petits studios en Europe, en Asie, partout, font des expériences entre la 2D et la 3D, et beaucoup de choses intéressantes émergent.
Tu
as été directeur artistique du long métrage d'animation N°9
réalisé par Shane Acker. C'est Tim Burton qui t'a contacté ?
C.V.
: Non, c’est mon ami Robert St-Pierre, qui était production
designer sur le film. Ils avaient besoin d’un directeur artistique,
et le timing était parfait, donc, j’ai accepté.
As-tu
pu t'exprimer pleinement sur ce film et est-ce que l'animation et la
réalisation finales te conviennent ?
C.V.
: J’ai pu aller beaucoup plus loin sur “Numéro 9” que sur
n’importe quel autre film. Le fait que le film était basé sur une
atmosphère noire assez gothique me donnait une marge de manœuvre
très vaste au niveau lumière, avec certaines séquences très
sombres, d’autres plutôt mélancoliques, et d’autres plus
légères et sensibles. C’était un travail de subtilité très
intéressant. Et au delà de la lumière, l’étendue de la palette
de couleurs était au contraire très restraint, ce qui me forçait à
un travail de contrôle de saturation assez inhabituel, mais
tout-à-fait dans la lignée de ce que j’aime faire.
En fin de compte, j’étais très satisfait du résultat final, couronné en 2010 par une nomination aux Annie Awards 2010.
Que
penses-tu de l'animation japonaise ? Aurais-tu envie de travailler
sur un projet avec un (ou des) réalisateur en particulier ?
C.V.
: J’adore l’animation Japonaise. Non seulement à cause des
thèmes très différents et parfois beaucoup plus adultes ou plus
délirants que l’animation occidentale, mais aussi à cause de leur
approche plus créative au niveau de l’aspect cinématique. On sent
vraiment une volonté de tenter des choses qui n’ont pas encore été
testées, des angles de prise de vue, des mélanges 2D/3D, etc...
Des
fois, ça marche, des fois ça marche moins bien, mais au moins, ils
essayent.
Je n’ai pas de réalisateur particulier avec qui j’aimerais travailler (ils ont de toute façon en général déjà leurs équipes attribuées), mais l’Asie m’attire beaucoup, et je suis en contact avec plusieurs studios en Chine et en Corée.
Parallèlement à ton travail dans l'animation, tu
réalises des peintures destinées aux galeries d'art ainsi que des
couvertures de romans pour HarperCollins notammant. C'est important
pour toi de te diversifier ?
C.V.
: Très important. Ce n’est pas seulement la diversification,
c’est surtout l’expression artistique personnelle. Sans cela, le
travail artistique pour les studios ou les éditeurs peut vraiment
t’engloutir, et je vois tellement de mes amis qui ont abandonné
leur expression artistique personnelle. C’est attristant. J’espère
que ça ne m’arrivera jamais.*
As-tu
envie de réaliser un album, roman graphique ou BD ?
C.V.
: En fait, j’ai plusieurs projets futurs d’histoires
illustrées. Dans les années 90, le livre Dinotopia m’avait
fasciné. J’ai toujours voulu faire quelque chose suivant ce
format: une histoire d’aventure écrite dans un format de livre
illustré avec beaucoup d’images à la fois peintures couleurs et
monochromatiques, et croquis, dessins, etc...
J’aime beaucoup changer mes outils de travail quand je peux. Passer du dessin pur, à l’aquarelle, encre, acrylique, huile, etc... donc, voilà, ce ne sont pour l’instant que des projets, mais un jour, j’espère...
Quels
sont tes influences majeures parmi les peintres et illustrateurs ?
C.V.
: Ah, mes influences ont été tellement multiples, entre les la
bande dessinée, l’llustration et finalement la peinture et l’art
classique... Tant de noms. Mais
je peux quand même en citer quelques uns : Moebius, Ferdinando
Tacconi, Serpieri, Frank Frazetta, N.C. Wyeth, , Alphonse Mucha et
l’Art Nouveau, les Symbolistes Européens comme Arnold Boecklin,
les peintres de la Hudson river school comme Albert Bierstadt,
Frederic Church, Thomas Moran, les réalistes et romantiques
américains comme John Singer Sargent, les Orientalistes comme
Jérome, Sir Lawrence Alma-Tadema, Beksinski, les Visionnaires comme
Gérard Di-Maccio, Alain Margotton, Yves Thomas, etc... tant de noms
a citer...
Je crois que c’est aussi cela la beauté d’être un artiste : s’éveiller à la création d’autres artistes qui ont, comme soi-même développé, mûri et transcrit leur vision du monde, chacun dans un style différent, et cependant d’une manière inoubliable.
Avoir
une des tes toiles en couverture du célèbre art book Spectrum en
2003, qui regroupe tous les plus grands illustrateurs et graphistes
de la planète, c'est une consécration ?
C.V.
: Ce fut en effet une consécration, surtout sachant comme il est
déjà très difficile d’avoir une ou plusieurs images publiées
dans le livre. La nouvelle fut d’autant plus choquante pour moi que
je l’ai apprise par un fan qui avait vu la couverture sur
amazon.com et m’envoyait un email de félicitations. Spectrum ne
m’avait rien dit.
Depuis, j’ai vécu d’autre moments de consécration tout aussi important, comme ma nomination aux Annie Awards en 2010 pour mon travail de direction artistique sur le film “Numéro 9”, ou mon Emmy Award en 2011 pour mon travail sur la série TV “Transformers Prime”.
Tu
peints à l'huile et à l'acrylique, mais aussi en numérique. Vers
quelle année as-tu commencé la «peinture numérique» et était-ce
par nécessité ou par envie ? Cela te procure-t'il autant de plaisir
que ton travail en peinture traditionnelle ?
C.V.
: J’ai commencé la peinture numérique en 1996, en travaillant
sur le film “Dinosaure”. Je découvrais en même temps le monde
des ordinateurs et Photoshop 3. J’étais curieux d’essayer, de
tester les possibilités, mais j’étais loin de penser que
seulement quelques années plus tard, tout deviendrait digital.
L’outil
digital ne procure pas les mêmes sensations que la peinture
traditionnelle, c’est simplement diffèrent. Le résultat visuel
est tout aussi satisfaisant, bien sûr, mais le processus digital,
bien que proche du processus traditionnel, est loin d’être aussi
sensoriel. Dans le processus de peinture réelle, le sens tactile et
l’odorat sont engagés: le mélange des couleurs en pâte, la
souplesse du pinceau sur la toile, les possibilités de texture à
partir d’éléments naturels et physiques, l’odeur de la
peinture, etc... autant d’éléments agréables qui n’existent
pas dans l’aspect digital.
L’avantage principal du digital est l’aspect complètement flexible et malléable de tous les paramètres (couches séparées, réajustements de proportions, de tailles, saturation des couleurs, contrôle des valeurs, textures, etc...), et tout cela en un temps d’exécution bien inférieur à l’exécution traditionnelle. Ce qui en fait, bien sûr, un outil idéal pour les besoins artistiques des différentes industries de l’audio-visuel actuelles, qui sont souvent très exigeantes au niveau des délais d’achèvement.
Tu
as été contacté pour réaliser l'affiche du festival «Les
Imaginales» 2012. Tu as opté pour un graphisme plus proche de la BD
que le style habituel de tes peintures sur toile... Pourquoi ce choix
?
C.V.
: En fait, j’aime bien retourner à ce style BD de temps en
temps, et puis cela me permettait de focaliser d’avantage sur la
fraîcheur et l’atmosphère données par les couleurs plutôt qu’un
rendu plus “léché”. D’autre part, les organisateurs des
Imaginales semblaient beaucoup aimer un style “ligne claire”,
dans la lignée de la superbe affiche réalisée par Hervé Leblan
l’année précédente.
Le
sport et en particulier les Arts Martiaux occupe une place importante
dans ta vie, je crois ?
C.V.
: Très importante, en effet. Je fais au minimum une heure de
sport pratiquement tous les jours. J’ai un peu plus de 30 ans de
pratique dans une quinzaine d’arts martiaux différents, les
derniers en date incluant Boxe Thaïlandaise, Jiu Jitsu Brézilien,
Hapkido et Modern Arnis (armes blanches).
Je
suis aussi instructeur fédéral 3ème Dan de Hapkido à Burbank, en
Californie.
Vivre
aux Etats-Unis te convient-il ? La France te manque-t'elle ?
C.V.
: Vivre ici, c’est un choix. Les 3 premières années, c’était
super. Certaines choses de la France me manquaient (la culture, la
nourriture, les vacances, ...), mais dans l’ensemble, j’étais
content d’être ici. Puis en 2006, après 10 années, j’en avais
plus qu’assez, j’avais une vision très négative de LA. J’ai
eu l’occasion de retourner en Europe pendant 6 mois pour travailler
sur le film “9”. À ce moment, ma vision a de nouveau changé.
Lorsque je suis revenu ici, je m’y trouvais bien de nouveau.
Je ne sais pas si je finirais ma vie ici, c’est difficile à dire. Où que vous alliez, il y a des choses que vous aimerez, d’autres que vous détesterez. Il y a des choses que j’adore retrouver en France, que rien ne pourra jamais remplacer. Mais il en va de même pour ma vie ici.
En fin de compte, je crois que la clé du bonheur, c’est d’apprendre à apprécier chaque moment et chaque endroit pour leur valeur propre. Ce que les philosophies Orientales appellent le “Ici et Maintenant”.
Question
traditionnelle, sur quoi travailles-tu en ce moment, quel sont tes
projets ou envies ?
C.V.
: Je viens de terminer mon travail sur la deuxième saison de
“Transformers Prime” et je travail en ce moment sur des peintures
personnelles.
Je termine une peinture pour un salon artistique qui célèbrera début Avril le Centenaire du “Cherry Blossom festival” présidé par Michelle Obama à Washington DC, et dont le profit des ventes sera donné au “Japan Tsunami relief Fund”.
Je travaille également sur une grande peinture (122x183 cm) pour un projet de Musée pour peintres Fantastiques qui devrait être construit en principe à Las Vegas.
Je viens de signer un contrat de représentation avec la Chine et je vais reprendre mon travail sur “Transformers Prime” fin Mai pour la 3ème saison, si rien de plus important ne vient à ma rencontre. Mon souhait, pour l’instant, serait de pouvoir peindre autant que possible afin de fournir les galeries d’Art qui continuent de me demander des travaux.
Merci
beaucoup Christophe pour cet entretien très complet.
*BD : «AMIANTE», dessin de Lemordan, scénario de Caza. 4 tomes parus entre 93 et 97 chez Soleil Productions.
*
Christophe a réalisé quelques couvertures de romans en France, pour
la série du «Soldat Chamane» de Robin Hobb chez Pygmalion. Deux de
ses peintures sur toile sont paruet en couverture des revues
Asphodale n°3 en 2003 et Lunatique n°70 en 2006.
Merci pour cette interview très complète. J'ai été heureuse d'en apprendre plus sur cet artiste que je viens de découvrir et dont les œuvres me parlent beaucoup. En plus j'ai été agréablement surprise de voir qu'il avait travaillé sur Dinosaure. A l'époque j'avais trouvé les décors superbes, et c'est à partir de ce film que je me suis mise à faire attention au décor des dessins animés.
RépondreSupprimerVraiment très bon article, félicitations !
Merci Guenha de passer par ici !
SupprimerUn grand merci surtout à Christophe qui a généreusement répondu à mon interview !